Tour de la Gaspésie en van

Informations utiles

🛌 Où DORMIR : Nous utilisons principalement deux applications pour trouver nos spots : Park4Night et iOverlander.

🕒 LA PERIODE : début octobre, pour les couleurs d’automne.

📸 LES INDISPENSABLES : jumelles, chaussures confortables, appareil photo.

INFO : si tu empruntes la route 132, tu trouveras pleins de stations services et des haltes municipales avec des toilettes et de l’eau.

Trop pressés de partir pour notre premier trip avec Vanille que nous partons le dimanche soir à 19h. Cela nous permet de nous rapprocher de Rivière du Loup, notre première étape. Les phares avant de Vanille sont bons pour être changés et on ne prend pas le risque de conduire sur l’autoroute. On conduit 1h15 jusqu’à St Hyacinthe. Pas grand chose pour se stationner mais on trouve une rue calme et ça fera l’affaire pour cette première nuit. 

Jour 1 : Rivière du Loup

Le lendemain notre priorité est de vidanger le van et le réapprovisionner en eau. On trouve facilement avec notre application (Park4Night ou iOverlander). On en profite aussi pour faire quelques courses et le plein d’essence. Nous voilà enfin sur la route pour découvrir la Gaspésie ! 

Cette partie du périple est la plus longue, on veut d’abord passer les grandes villes pour être tranquille. On prend donc l’autoroute. Les autoroutes sont gratuites, c’est cool. Mais comparé à l’Europe, les routes sont abîmées et il n’y a pas toujours d’aires d’autoroute. Mais on va quand même pas se plaindre, c’est gratuit !

On roule pendant 2h avant de s’arrêter sur une aire avec des toilettes. On mange un peu et on repart, il nous reste 1h30. 

Nous n’avons pas réellement de point où on veut s’arrêter durant le roadtrip, on fait au feeling. La vie en van c’est vraiment parfait pour ça !  

On arrive en milieu d’après-midi et on décide d’aller au parc des chutes pour se dégourdir les jambes et prendre l’air. Malheureusement la chute de 33m n’est pas en fonction (à cause de travaux) mais on en profite pour se balader et prendre quelques photos. Un bien fou. Les couleurs d’automne commence à arriver, c’est superbe ! 

On avait déjà repéré quelques spots pour dormir et nous n’avons pas été déçus ! On roule 20min sur la 132 après Cacouna pour rejoindre un spot au bord de l’eau (prend ton anti moustique). Val fait des photos au coucher de soleil, c’est paisible, le kiff. Pour info, la route 132 longe le fleuve et c’est celle-ci que nous prendrons jusqu’au bout !

Jour 2 : Parc National du Bic

Après une nuit un peu fraiche, on déjeune dans le van et on se prépare tranquillement. On roule environ 50min pour rejoindre le parc du Bic toujours sur la route 132. On arrive vers 13h30 et on décide de faire la petite rando des Anses, courte mais très sympa. Il n’y a pas beaucoup de monde à cette saison ce qui rend l’endroit encore plus paisible et appréciable. 

Sur cette rando de 5,7km, on a la chance d’observer 2 phoques dans l’eau (prévoir les jumelles). Ils rentrent et sortent de l’eau en nous regardant, comment ne pas craquer ?! Il y a aussi beaucoup de bébés crevettes piégées par le léger courant qui les ramènent au bord. Mission réussie, on réussi à en remettre quelques unes à l’eau ! On a adoré cette rando qui offre un beau panorama. 

Toujours dans le parc, on reprend le van pour rejoindre « La Pointe aux Épinettes ». Elle offre elle aussi, un magnifique paysage ! On a pu observer pendant un long moment 5 phoques qui se prélassent sur des rochers, ils attendent certainement que la marée remonte. On en profite pour faire de belles photos et de prendre le temps. 

Avant de repartir, on remarque qu’à l’entrée du parc il y a des toilettes et une station de vidange. C’est parfait pour nous. À chaque point d’eau on en profite pour remplir la réserve. On quitte ce premier parc et on roule pendant environ 1h jusqu’à Rimouski. Ce n’est pas notre point d’arrêt mais il a fallu faire quelques courses et la nuit tombe. Avec les phares de Vanille, on décide finalement de sortir de Rimouski. On trouve (encore une fois) un très beau spot au bord du fleuve pour la nuit où d’autres campeurs sont déjà installés. Le coucher de soleil est une nouvelle fois splendide.

Jour 3 : Gaspésie du Nord

Cette nuit au bord de l’eau a été parfaite ! Le matin, le soleil réchauffe l’intérieur du van et on y est bien ! On part vers 9h45 pour prendre la route direction le Parc de la Gaspésie. Comme son nom l’indique, on entre dans la Gaspésie du Nord ! La route est magnifique, on peut y observer quelques maisons de pêcheurs. Pour accéder au parc, il faut sortir de la 132 pour prendre la 299. Depuis St Anne des Monts, il faut faire environ 40km au sud pour rejoindre le parc. Il est déjà 13h30, on mange rapide dans le van avant de commencer notre marche.

On te conseille d’aller au centre de découverte, où le personnel t’aidera à choisir ta rando (oui parce qu’il y en a beaucoup !) et tu pourras aussi te procurer un plan. Vu l’heure, on part pour le lac aux Américains. Marche tranquille d’1h30 aller-retour. Pour le départ du sentier il faut faire 7km de piste, un peu chaotique mais on y arrive ! Il faut savoir que c’est dans ce parc que tu pourras voir des orignaux et autres cervidés. Malheureusement pour nous, nous n’en verrons pas aujourd’hui. Il est 16h et nous n’aurons pas le temps de faire une autre randonnée car le soleil se couche tôt et nous ne savons pas où dormir ! 

Comme tu le sais, on s’interdit de rouler de nuit pour notre sécurité et celle des autres. On trouve donc dans le parc un stationnement spécial VR et on s’y installe. Mais au bout de 15min, le garde parc fait son tour et vient nous demander si nous avons notre autorisation de camper. Evidemment non, puisqu’il n’y avait aucune information. On retourne donc au centre de découverte pour avoir la wifi et regarder les prix d’une nuit sur le stationnement. 45$ sans service. On trouve ça cher et en plus on aimerait profiter des nuits gratuites ! Donc on repart et on trouve finalement un spot à Cap Seize à 20min du parc, de toute façon il n’y a rien d’autre autour ! On arrive de nuit et on découvrira le spot que le lendemain.

Jour 4 : Parc national de la Gaspésie

Le spot est finalement très beau, près d’un lac ! On repart en direction du parc car on aimerait encore en profiter. On passe au centre de découverte pour recharger la batterie de l’appareil photo. On part pour la rando du Mont Ernest Laforce, 4,6km. On aura peut-être une chance de croiser un orignal, qui sait ! C’est très brumeux et on se doute bien qu’en haut ce sera pire mais qu’importe, le principal c’est de prendre l’air et on est contents d’être là. Pas de surprise en haut, c’est loupé pour la vue à 360°, mais c’était quand même une belle balade ! 

Cette petite rando nous aura quand même fait du bien. On reprend la route pour rejoindre la 132 et on a faim ! On s’arrête à la cantine de la Tourelle (très peu de commerces sont ouverts à cette période). On mange notre première guédille de homard avec des frites évidemment ! C’est local, simple et bon, ça suffit largement pour nous caler. 

C’est reparti sur la 132, le paysage est toujours aussi beau et il commence à changer en dévoilant de jolies falaises. On passe par des petits villages où il n’y a parfois rien, même pas une école ou une épicerie. C’est vraiment dépaysant. Le soleil commence à se coucher et la lumière est parfaite. Des mélanges de roses et le fleuve qui se confond avec le ciel, wahou ! 

On arrive vers 17h30 à notre spot qui est encore une fois, superbe. Il n’y a pas à dire, pour le moment on n’est vraiment pas déçus des endroits où on dort ! Vanille se posera donc au phare du Cap de la Madeleine.

 

Jour 5 : Parc national de Forillon

Ce spot était vraiment parfait, des toilettes avec des lavabos et de quoi faire le plein d’eau. On profite une dernière fois de cette vue incroyable avant de reprendre la route. À cet endroit, la route 132 est très vallonnée, alors vérifie tes freins avant de partir ! On s’enfonce un peu dans la forêt ce qui nous permet d’admirer les couleurs d’automne. Tellement de couleurs vives, on dirait que les feuilles sont peintent à la main. C’est ça le Québec !

On voulait s’arrêter au phare de Pointe à la Renommée. Alors on a fait les 4km de piste avec de belles montées pour s’y rendre. Vanille s’en est bien sortie ! Le trajet en valait la peine, puisque la vue en haut, y est une nouvelle fois, magnifique ! Nous y étions seuls, c’était parfait. On redescend le chemin et continuons de traverser des villages plus ou moins grands. Et on arrive tranquillement au parc de Forillon, celui de la pointe de la Gaspésie. 6,5$/personne. Celui-ci est un parc du Canada et non du Québec (SEPAQ). 

Nous arrivons par l’entrée nord du parc et décidons de manger un petit quelque chose en étudiant tranquillement le plan des randonnées. Certaines sont fermées pour la saison, donc on doit reprendre la route dans le parc pour aller à une autre entrée. Nous décidons de faire la randonnée Les Graves à partir du parking de l’anse aux Amérindiens (6km). Petit arrêt sur une plage qui borde la route menant au départ de la randonnée. On y observe une dizaine de phoques gris à quelques mètres du bord de l’eau.

Nous empruntons le sentier en gravillon le long de la côte. Tu peux également emprunter le sentier plus en forêt (8km). Passage boisé, landes et vue en surplomb sur les anses. Nous croisons la route d’un joli renard roux qui s’est approché à 5m de nous ! Whouuuaaa !!

Arrivés au bout du chemin où un phare culmine, nous décidons de parcourir les 400 derniers mètres pour descendre au « bout du monde ». On y croise un Pica ! Trop kiki ! La vue au bout du sentier est complètement folle. On y observe encore une dizaine de phoques gris dans l’eau en contrebas. Quelle chance ! 

On redescend tranquillement pour rejoindre Vanille et se diriger vers le camping. Hé oui, pour cette nuit nous décidons de prendre une place dans le parc (parce que la nuit tombe et qu’il n’y a pas beaucoup de spots aux alentours). 28$ pour la place, l’accès aux toilettes et surtout aux douches chaudes (les premières de notre périple) !! En plus, il y a un petit chalet avec un feu pour faire la vaisselle, jouer, manger ou juste se poser. C’est le top.

Jour 6 : Gaspé

La nuit s’est super bien passée, c’était très calme. Malheureusement il pleut ! Alors on prend notre temps. On va dans le petit chalet, on met tous nos appareils à recharger et on fait un jeu en attendant. Après tout, c’est ça aussi les vacances.. Prendre le temps. On range un peu le van et on reprend la route vers 13h, direction Gaspé. C’est la plus « grande ville » de la Gaspésie mais on sait qu’on n’y dormira certainement pas car il n’y a pas de spots aux alentours.

Nous n’avons pas beaucoup de route. On arrive mais il pleut toujours, pas grave ! On reste une bonne partie de l’après-midi au café Paquebot, un café comme on aime, simple et cosy. On en profite pour regarder les photos et travailler sur les articles du blog. Avant de repartir, on profite d’être en ville pour faire quelques courses.

La pluie est toujours là mais ça nous empêche pas de profiter. Pas trop d’intérêt à Gaspé en effet, alors on repart pour Percé avant la tombée de la nuit. 

Il n’y a pas ou peu de spots pour se poser avec Vanille. Alors on monte au seul spot de disponible et gratuit, un camping abandonné. On arrive de nuit et il y a de la brume, on ne voit rien à 3m. L’ambiance est un peu mystique et loin d’être accueillante ! Et pour couronner le tout, on est seul ! Mais ça le fera pour cette nuit.

Jour 7 : Percé 

Au réveil, toujours de la brume et il fait frais. On descend cette petite colline où nous avons dormi pour rejoindre le centre de Percé et son unique rue « dynamique » (un peu moins à cette saison). On a tout de suite un coup de cœur pour ce petit village qui vit du tourisme. Et en ce mois d’octobre, le tourisme est loin et ce n’est pas pour nous déplaire. Malheureusement, le temps n’est, une nouvelle fois, pas avec nous. Du coup, on visite le Chafaud. Un petit musée gratuit au bord de l’eau qui en explique davantage sur les oiseaux et la pêche d’autrefois dans le village et les alentours. Une fois la visite terminée, on continue dans les environs et sentons le calme et la bienveillance de ce village. Un endroit parfait pour une retraite. Les gens sont accueillants et garde leur sourire malgré la grisaille dehors. 

On va ensuite se confiner dans le doux café de Nath&Compagnie, un concept de café/librairie. Ça mériterait d’être un peu plus grand en cas de mauvais temps, sinon il y a une belle terrasse à l’arrière pour les jours ensoleillés. Entre temps, on a trouvé une buanderie pour laver notre linge, le bonheur ! Vraiment ici, il y a tout, ou presque. En tout cas, ça fait notre bonheur. On vous conseille d’aller à la savonnerie « Poussière d’étoile« , une boutique de produits locaux et de nombreux produits zéro déchet. On se balade au bord de l’eau avant que la nuit tombe, c’est magnifique ! Un phoque nous fait la surprise de sauter dans l’eau, encore un moment suspendu. 

On est très heureux d’être ici, c’est ressourcant. Le bruit des vagues et la lumière du ciel nous remplissent d’émotions. 

On trouve une place pour dormir sur un stationnement derrière les bateliers de Percé. On pense qu’en haute saison c’est interdit mais en ce mois d’octobre, aucune signalisation. Nous n’avons pas de vue mais ça fera l’affaire. On apprend que le village de Percé a interdit le camping sauvage a beaucoup d’endroits, car des gens en ont abusé malheureusement (certainement des déchets et du bruit). C’est bien dommage ! En cette basse saison, ça n’est pas dérangeant apparemment qu’on s’installe ici. 

Jour 8 : Percé 

Deuxième jour ici et aujourd’hui il fait beau ! On veut profiter de cette journée pour faire un maximum de choses car demain il annonce mauvais temps. A peine sorti du stationnement, qu’une dame nous aborde pour savoir si une sortie en bateau nous plairait. C’est pile ce qu’on voulait ! On réserve donc pour la dernière sortie de la journée qui part à 12h30. On part avec les Bateliers de Percé (45$/personne pour 1h15 de sortie). Très peu de monde sur le bateau et on n’a même pas froid. Pas contre, il y a de la houle ça secoue pas mal ! L’excursion permet de se rapprocher du Rocher Percé et de faire le tour de l’île Bonaventure juste en face. Par contre, les conditions ne permettent pas de découvrir l’île qui possède des sentiers pédestres. C’est sûr qu’on aurait aimé se promener sur l’île mais on voit bien que le temps n’est pas clément.

C’est une très belle sortie, on peut observer près de 150 000 fous de Bassan, les oiseaux de l’île et aussi quelques phoques qui se reposent sur la plage. On est quand même contents de revenir sur la terre ferme, l’estomac un peu dans les chaussettes. 

On va se poser rapidement à la boulangerie pour se réchauffer et reprendre des forces autour d’une boisson chaude. On part ensuite se promener sur les sentiers gratuits du Géoparc, une petite balade de 5km. Il y a de belles vues et une forêt enchantée qui nous plonge dans une atmosphère féerique. Il y a aussi la possibilité d’aller sur une paroi vitrée à 200m de haut et une tyrolienne mais nous ne l’avons pas fait. 

Il est 17h30 et Val veut prendre quelques photos sur le Mont Joli, une petite falaise juste en face du Rocher qui donne un autre point de vue.

Pour ceux qui voyagent en van comme nous, il y a possibilité de prendre des douches (payantes) au centre de plongée. Par contre, les toilettes sont gratuites et il y en a plusieurs dans le village. 

Le soir, pas besoin d’ouvrir le gaz du van puisqu’on se fait un resto ! C’est à la Maison du Pêcheur que nous décidons d’aller. Et quelle surprise ! C’était délicieux, vraiment, on vous le recommande. Un très beau cadre et le bâtiment a une histoire liée au village. C’est un prix qui, selon nous, en vaut la peine. On rentre repus de ce repas. Et pour cette deuxième nuit ici, on ne change pas de place.

Jour 9 : Percé 

Deuxième réveil à Percé et il pleut ! On profite du centre de plongée pour se brosser les dents, c’est quand même plus spacieux que Vanille ! Comme le temps n’est pas terrible et qu’on sait qu’on a le temps, on retourne au café Nath&Compagnie. Lecture, café, blog, c’est parfait et il n’y a pas grand monde.

Le village de Percé a vraiment été un coup de coeur pour nous deux. Même si à cette saison peu de commerces étaient ouverts, on serait bien resté plus longtemps pour profiter du calme et de la mer. Dernier tour sur la plage avant de prendre la route pour avancer un peu et rejoindre notre prochain spot à Chandler. On voulait s’arrêter à l’Anse à Beaufils pour aller dans une microbrasserie mais elle était fermée… Tant pis ! On passe aussi à l’épicerie pour aller aux toilettes et faire le plein en eau. On était à sec ! 

À partir d’ici, on sait qu’on aura moins le choix pour les spots car il y en a peu. Mais on arrive quand même à trouver un terrain autorisé pour y dormir la nuit. La journée se termine comme elle a commencé, avec de la pluie et beaucoup de vent.

Jour 10 : Chandler

Dans la matinée, on quitte notre spot pour aller à la plage du Chenal, non loin de là où nous avons dormi. On a été agréablement surpris de cette plage, et on se demande bien comment tous ces arbres morts sont arrivés ici. On continue notre balade en arrivant sur une autre plage, celle de Pabos Mills. On était seul et on s’est arrêtés environ 1h pour prendre des photos et.. ne rien faire ! 

Retour au van, on prend la route pour aller à la réserve faunique de Port-Daniel. Une réserve un peu oubliée des touristes mais qui, selon nous, en vaut le coup. On grignote un petit truc avant de partir marcher. On prend donc le parcours qui fait 5km et qui longe la rivière. Il y a 2 randonnées, mais on a vu que celle dans la forêt est fermée car c’est la période de chasse.

Ici on peut y voir des orignaux, des chevreuils et des coyotes. Il faut avouer que en sachant ça il a été difficile pour Mélissa de profiter pleinement de la rando de peur d’être surprise par un orignal (l’animal mesure plus de 2m50), parce qu’on été vraiment TOUT SEUL. On va quand même au bout de cette balade.

 

Après la réserve, on se dirige vers Hope, petit village où se trouve notre spot pour la nuit. 

Pour ce spot, on est encore une fois tout seul, pour notre plus grand bonheur. On s’est installé sur une plage et à notre arrivée on profite du coucher du soleil. 

Jour 11 : Carleton-sur-Mer

Le matin on est réveillés par des bruits de camion. En effet, on remarque qu’ils sont entrain de refaire la seule et unique route par laquelle on peut ressortir de la plage. On les laisse faire leur travail le temps de manger et de se préparer. Val va voir un gars pour savoir si on peut passer avant qu’il goudronne. En haut, il y a un autre parking. On finira de se préparer ici.

Notre évier est bouché. Donc on profite des lavabos à disposition, on s’en sert pour faire la vaisselle. Et s’occupera de l’évier plus tard !

Avant de repartir, on part faire une balade le long de la côte pour y observer un autre rocher percé. Beaucoup plus petit celui-ci. On y voit encore des phoques ! Décidément, ils sont partout !

Il est déjà 12h30, on prend la route direction Carleton-sur-mer. Sur le chemin, on s’arrête à New Richmond, mais finalement il n’y a rien à y faire. On arrive à Carleton en début d’après-midi et on se pose à la Brûlerie du Quai, un endroit où les anciens du village se retrouvent autour d’un café chaud. On part ensuite à pied se promener le long du quai jusqu’à l’observatoire. On voulait voir aussi si on pouvait se poser pour la nuit mais il y a des panneaux d’interdiction. Ce ne sera pas pour ici cette nuit. Il y a beaucoup de vent et il fait frais. 

En face du quai, on repère un phare et on décide d’aller voir si on peut y passer la nuit. On longe un camping et au bout, il n’y a pas d’interdiction. Ce sera parfait pour la nuit. D’autant plus, il y a un chalet avec des toilettes, des tables et de quoi faire la vaisselle avec de l’eau chaude. Que demander de plus ?

On avait repéré la microbrasserie du Naufrageur dans laquelle on voulait aller manger le soir. En attendant l’heure de manger, on se pose dans le chalet et on fait des jeux. On en profite aussi pour recharger la batterie de l’appareil photo. Une dame nous rejoint, elle se prépare à manger et discutons de nos aventures respectives.

C’est l’heure de manger ! Direction la microbrasserie. Mais à notre arrivée, on est déçus puisqu’il prépare un gros festival dans la ville et qu’ils ne servent pas à manger seulement à boire. Val prend quand même une bière puis on repart à la recherche d’un resto simple et pas cher. On en trouve un qui fera très bien l’affaire pour la soirée.

Après avoir bien manger, on retourne à notre place près du phare. Dans la nuit, le vent nous réveille. Val décide de changer Vanille de sens pour éviter d’être trop secoué. Il est 3h du matin.

Jour 12 : Vallée de Matapédia

La nuit a été bonne mais il ne fait pas chaud. Le matin c’est gros nettoyage de Vanille. On part ensuite en direction du mont Saint Joseph, la petite colline qui domine Carleton. Assure toi d’avoir de bons freins car c’est un peu rude pour y monter ! Vanille, elle, est montée d’une main de maître ! Une fois arrivé en haut, on découvre que c’est 8,50$ pour avoir une vue et visiter l’oratoire. Finalement, on décide de redescendre un peu car on avait repéré le départ d’un petit sentier. Quelle belle surprise une fois arrivés en haut ! Un beau panorama et une belle vue sur Carleton. On n’est vraiment pas loin de faire une sieste sur le banc car il fait bon et on est tout seul.

Bon pas de sieste ! On reprend la route vers Nouvelle. On voulait aller à la pointe, apparemment il y a une belle vue. On fait un peu de route pour y arriver. En effet, à la pointe il y a une belle vue, c’est très reposant car il y a peu d’habitations.

On repart sans trop savoir où on va s’arrêter. On sait qu’on veut continuer sur la 132 et que la route va être belle. Donc on a hâte ! On borde le Nouveau Brunswick avant de s’enfoncer dans la vallée de Matapédia. C’est en s’arrêtant faire le plein d’essence (il y a peu de station service par ici) qu’on remarque qu’il reste encore des villages autochtones. La vallée est vraiment grandiose, on suit la rivière et on est à l’affût d’un éventuel ours. 

On s’arrête finalement à Amqui (à prononcer am-coui). Il y a un camping fermé pour la saison mais le stationnement est ouvert à tous en face d’un petit lac. On a même la wifi du camping ! Ce sera parfait pour la nuit. Les spots font moins rêver depuis Percé mais c’est ça aussi, la réalité de vivre en van.

On a beaucoup avancé aujourd’hui et fait pas mal de route. En réalité, la route se fait vraiment bien car les paysages sont magnifiques, il y a toujours quelque chose à regarder. Le seul point négatif, c’est l’état des routes, mais bon, on est déjà habitué à Montréal !

Jour 13 : Parc Régional de la Seigneurie du Lac

On se réveille encore d’une bonne nuit, mais ça sent bientôt la fin.. Malgré le temps un peu moyen, on décide d’aller marcher au Parc Régional de la Seigneurie du Lac. Beaucoup de coins sont fermés en raison de la chasse. En effet, à peine sorti du van qu’on entend des coups de feu… On n’est pas vraiment pour la chasse, donc ça nous refroidit un peu. On voulait faire le parcours du « lac caché » mais on avait du mal à trouver le chemin. Finalement, on fera une grande partie « des criques » qui longe le lac. Rando plutôt sympa !

Il est déjà 15h30. On repart sur la route pour avancer, car on a prévu un retour le lendemain. On roule pas mal. On voulait s’arrêter à Rivière du Loup pour dormir, mais il n’est pas trop tard, donc on continue de rouler. Ça fera moins de route pour demain ! 

On regrette vite notre choix de ne pas s’être arrêté plus tôt car il fait nuit et il n’y a pas d’endroit pour dormir… On a faim et clairement on en a marre de tourner en rond pour une « belle place ». Dernière nuit dans le van et ce sera… sur le parking d’une épicerie! 

Dans la soirée, on fait un peu la rétrospective du voyage. On se remémore tous les beaux endroits de ce joli coin du Québec. On se demande mutuellement quels ont été nos endroits préférés.

Jour 14 : Retour à Montréal

On ne voulait pas partir trop tard pour arriver tôt chez nous, car il faut ranger et nettoyer Vanille à notre arrivée. On retrouve progressivement la civilisation et… l’autoroute ! Arrivés à Montréal, la ville ne nous a pas manqué ! On aimait bien le calme, le silence et la nature de la Gaspésie. 

Bilan de cette aventure

Cette parenthèse nous a fait du bien. On ne regrette absolument pas ! La Gaspésie est un endroit du Québec vraiment magnifique. Les gens y sont gentils, simples et accueillants. On a tout aimé. La vie en van, la saison, les gens, les couleurs.

Si vous souhaitez déconnecter et aller en campagne c’est vraiment l’endroit idéal. Vous aurez peut être la chance d’y croiser des animaux et tu ne manqueras pas de randonnées !

Si vous y allez en voiture pendant l’automne, la réservation de logements sera peut-être difficile car à partir du mois de septembre beaucoup de commerces et hotels ferment pour la saison hivernale.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *